Lachlan Nino Ziovati

Things we lose have a way of coming back to us in the end, if not always in the way we expect.

Nom : Ziovati, seul vestige d'un homme avec qui tu ne partages que le sang, la petite mort te refusant la présence de ton père. Prénoms : Lachlan, les syllabes qui claquent contre le palais. Nino, une petite douceur que tu as plaisir d'omettre. âge : T'as juste vingt-trois années à ton compteur, déjà trop de cicatrices sur ta carcasse vieillit trop vite. date et lieu de naissance : L'ironie t'as mis au monde le jour du poisson blagueur, le premier avril. Ta maison mère se trouve à Fairbanks. Statut matrimonial : Compliqué et amoché, comme le reste de ta vie. T'as cette fausse petite amie, l'envoyée du ciel qui apaise tes maux. Tu sais que les ruines s'en viennent, t'es bon qu'à briser tout ce qui bien. Et puis y'a ton meilleur ami, ton salut, ton âme, ta plus grande peur. Orientation sexuelle : Bisexuelle. Avec les filles c'est facile, c'est vrai. Mais à cause de ton beau-père, tu te tortures sur les mecs, un désir qui te déchire les tripes tout en te donnant envie de vomir. Métier : Étudiant en criminologie, tu y vas un jour à la fois. Ton seul boulot, c'est de garder la tête hors de l'eau, oublier la facilité que t'avais trouvé dans le confort de la drogue. Situation financière : Tu as toujours su faire avec un modeste statut, mais tu as dû accepter l'aide du paternel de ton meilleur ami pour financer tes études. Dette que tu comptes rembourser jusqu'au dernier sous, pression immense de ne pas y arriver. Qualités : Brillant, charmant, amusant, franc, déterminé. Défauts : Instable, perturbé, refermé, méfiant, indépendant. Groupe : Les originels. Avatar : Dylan O'Brien.  

Aimez-vous Fairwalk ? Pourquoi ? Tu l'aimes d'un amour à double tranchant. Elle t'as détruit tellement de fois, sauver autant. Parfois t'aimerais la quitter, lui tourner le dos et recommencer ta vie où t'as pas d'histoire. Au fond, c'est aussi ce qui fait ta force. Tu es toujours mieux à la maison. Depuis quand vivez-vous à Fairwalk ? Toujours. Tu as commencé dans un noir foyer, le vain espoir revenu à tes huit ans quand tes soeurs et toi avez emménagés avec vos grands-parents.  Quel est votre rituel du matin ? T'as le sommeil léger, tu détestes traîner entre les draps, t'as trop de mauvais souvenirs qui remontent le matin. Tu ne réponds qu'avec des grognements, et ce, jusqu'à ce que la caféine fasse effet dans tes veines. Quel est votre pire cauchemar ? Lui, ton beau-père. Il a beau être mort, il est encore maître de tes plus sombres facettes. Tu sens encore ses sales mains sur toi, les frissons, les terreurs. Malgré la thérapie, malgré le temps, y'a toujours une part de toi qui souffre en silence.  Quel est votre plus grand rêve ? Peut-être réussir à faire quelque chose de ta vie. Te lever le matin avec un sourire, vraiment heureux de ta misérable vie. Franchement, tu rêves surtout de continuer sur la bonne voie. Voir de la fierté dans le regard de tes proches, plus jamais de pitié. Quel est votre plus grand regret ? Question difficile, t'as tellement plus d'échecs que de réussites sur ton tableau de vie. Le premier, c'est d'avoir eu une horreur comme figure paternelle. Tu n'y peut rien, mais ça affecte qui tu es, ce que tu as fais. Tu tentes de trouver ta rédemption, peut-être que c'est pour ça que tu te perds dans les bras d'une fille si pure. Après, tu veux voir disparaître ton calvaire dans la drogue, tes joues creuses, tes cernes profondes. Tu regrettes d'avoir imposé ça à ta famille. Une liste trop longue pour ton jeune âge. Quelle est votre plus grande fierté ? Qui tu es en ce moment. T'as encore des failles, tu en auras probablement tout le temps. En ce moment, tu te sens meilleur que jamais, t'as enfin l'impression d'aller dans la bonne direction. Tu sens la pression, parfois. Il y a plus de monde qui compte sur toi, cette fois. La fierté doit rester. Dites-nous quelque chose que personne ne sait sur vous : Ce qui t'es arrivé gamin, peu de personnes sait. Chaque fois que maman partait, qu'il enfermait tes soeurs, tu redoutais. Tu tremblais d'horreur, subissais ses mains sales et ses idées dérangées. Personne ne sait comme tu rêvais souvent à sa mort, comme t'aurais aimé en être responsable. Tu caches un trop plein de démons, démons qui te quitteront jamais, pas vraiment. Il est temps d'en savoir un peu plus :  Tu as deux soeurs. L'aînée, Lohanne, a été une meilleure mère que votre génitrice. Elle te protège trop, ça t'énerve une fois sur deux, mais tu ferais tout, pour elle. Avec Elehanne c'est différent, vous vous disputez sur des futilités, l'ambiance tendue, aucun désir de votre part d'améliorer votre relation. Depuis peu, t'as aussi hérité d'une demi-sœur, Erzalya. C'est la fille de ta mère, la fille du monstre. Elle l'ignore, les grands-parents refusent de lui dire la vérité sur son père. Avec elle autour de toi, tu te sens mal, t'anticipe la guerre qui va éclater quand elle saura. Tu as les nerfs à vif, toujours quand ça concerne la famille.  ❧ Tu n'avais pas encore dix ans quand tu as commencé à voir un psychologue. Tu le vois encore aujourd'hui, c'est le cinquième que tu rencontres mais le premier que tu apprécies vraiment. À qui t'arrives à faire confiance un minimum. Tu suis aussi des cours d'autodéfense et de yoga, ça t'aide à canaliser le tsunami d'émotions qui t'habite constamment.  ❧ Gamin, tu n'avais pas beaucoup d'amis. Le jeune bizarre, seul dans son coin, c'était toi. Tu savais pas comment gérer ce que tu ressentais, à l'époque. C'était trop dramatique pour toi, trop horrible. Avec le temps, t'as appris à mettre un masque, t'as appris à avoir l'air comme tout le monde. C'est plus facile de prétendre, de vivre, quand personne est capable de lire dans tes yeux à quel point t'es défectueux.  ❧ Ta première fois, on te l'a volé. Lui t'as volé ta pureté. Il t'a brisé, encore et encore, jusqu'à ce que tu en puisses plus, jusqu'à ce que t'en parles à tes sœurs. Malgré ton jeune âge, c'était gênant. Encore aujourd'hui, t'as de la difficulté à avoir des contacts avec les gens. T'essaie d'éviter, surtout quand tu tombes sur des inconnus amoureux de feels physiques. T'es comme ça, tu n'y peut rien, mais au moins, t'es mieux que d'autres. T'oublie ton statut de victime, t'enfiles le manteau des guerriers. Faut que tu trouves façon d'avancer, si tu veux vivre, et non survivre. ❧ Ton rêve, c'est de rendre ta famille fière. Qu'ils te voient comme quelqu'un qui a réussit, malgré toute la merde que t'as traversé. Ça sera pas facile, mais après tes études en criminologie, t'aimerais devenir détective. ❧ Un passe-temps que tu adores, c'est cuisiner. Tu es d'ailleurs très doué dans le domaine. N'aimant pas les endroits bondés, t'évites les restaurants. ❧ Les jeux-vidéos sont un plaisir dangereux, à l'époque t'aimais prendre ta drogue avant de t'enfermer dans ta bulle pendant des heures. Aujourd'hui, tu joues encore, tu joues avec le feu quand tu t'installes et que tu sens l'envie de te défoncer la gueule te dévore les tripes, alors tu joues bien moins souvent.

Pseudo : spf. Prénom : spf. Pays/Ville : Canada. âge : Vingtaine bien entamée. Scénario ou Inventé : Scénario de la belle Erzalya. Comment as tu découvert yfiny ? Grâce à un top-site. Fréquence de connexion : Quatre à cinq, j'essaie de passer souvent. Autre chose ? Vous êtes beaux.  

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❦ <pris>Dylan O'Brien</pris> - [url=http://testelle84.forumactif.org/t657-famille-ziovati-azarov-01-04]lachlan ziovati[/url]

c'est l'histoire de ma vie

et j'en suis le personnage principal

T'es dans la douche quand la porte s'ouvre doucement, tu remarques parce qu'elle craque un peu. Le grincement te fait frissonner jusqu'à l'âme, ton rythme cardiaque s'accélère, tout ton corps se tend d'anticipation. Tu te détestes chaque fois, incapable après toutes ces années de ne pas être terrifié chaque fois que ta fréquentation veut te rejoindre sous le jet brûlant. Malgré la haute température, t'es glacé jusqu'aux os. T'arrives pas à bloquer les souvenirs, ceux qui dévoilent le regard pervers du beau-père derrière le rideau brusquement tiré. "C'est Riley," te rassures ta fausse petite amie avant de répandre sa voix berçante dans la petite salle d'eau. Un poids s'enlève de tes épaules, ta respiration se calme graduellement. Le fantôme de ton pire cauchemar s'évanouit quand tu es soudainement envahit d'une tornade rousse. Elle pose jamais de questions, elle sait que t'aimes pas ça, parler de toi. Elle a juste reconnu les signes, tes moments de faiblesses où Ri a trouvé moyen de te calmer. Un baume dans ta vie depuis déjà quelques mois, une célibataire amère rencontrée dans un bar, désespérée de se trouver un copain pour l'accompagner à un mariage. Comédie qui dure encore aujourd'hui, vous deux réticents d'éclaircir votre relation pour diverses raisons. Vous avez encore trop de secrets, un désir de douce simplicité qui se transforme en poignard maintenant que les papillons s'installent sérieusement dans l'estomac. Toi, t'as jamais su faire durer tes histoires. Ton foutu beau-père t'as brisé, même après des années de thérapie tu te sens toujours handicapé. Plombe aussi sur ta nuque comme l'épée de Damoclès, ta peu glorieuse descente aux enfers où t'as consommé à t'en crever la santé, forcé de reprendre le droit chemin si tu voulais pas mourir comme ton vieux. Faut pas que t'oublie le mec que t'as toujours eu dans la peau, ton meilleur ami qui t'as soutenu depuis les couches. Il te connaît trop bien, devine que tu as de plus en plus de mal à ignorer la chimie qui passe entre vous. Riley sait ça, aussi. Elle sait que jamais tu vas la regarder comme lui. Elle dit rien sur ça non plus, même si tu sais que plus ça va, plus ça la tiraille. Sans doute que tu pourrais passer ta vie avec Riley, mais t'es incapable de t'ouvrir. T'es incapable de bien gérer ce que tu ressens, t'en as jamais trouvé la force. Et puis lui montrer tes démons, sans savoir si elle pourra encaisser. Sans savoir si le regard qu'elle pose sur toi va changer. Alors tu repousses, tu vis le moment présent et écrase tes lèvres contre les siennes. Ça, au moins, vous savez bien le faire.

Lincoln t'as raccompagné à ton petit appartement, traîne maintenant à la table de ta cuisine, bière à la main. T'es silencieux depuis que vous êtes montés dans la voiture après le dîner chez son père. Une soirée inoubliable, puisque son paternel t'as proposé de te prêter les fonds nécessaires pour que tu puisses terminer tes études en criminologie. Tu n'as jamais eu une figure paternelle digne de ce nom, mais tu as toujours eu beaucoup de respect pour le géniteur Lincoln. Il a toujours vu quelque chose en toi, t'as jamais compris pourquoi, jusqu'à récemment. Quand t'as finalement ouvert les yeux sur ton potentiel, quand t'as voulu arrêter de gâcher ta vie. Il t'avais dit que si tu parvenais à remettre ta vie dans le droit chemin, il allait t'aider à mettre les pieds à l'université, sans penser qu'il y irait jusqu'à payer. Tu es perdu dans tes pensées, le visage blanchît de surprise. "J'arrive pas à le croire," que t'expires finalement, le ton vide. Ton meilleur pote éclate de rire, depuis les années, il te connait bien. Lincoln a toujours été là, dans les bons comme dans les mauvais moments. Tu pensais bien qu'il en aurait marre de toujours ramasser derrière toi, tu pensais que son père, surtout, n'aurait pas apprécié ta néfaste influence sur son gamin. Mais ils t'ont soutenu, ils sont devenu une part de ta famille. "Tu réalises pas à quel point les gens peuvent tenir à toi. T'es un peu con, quoi," qu'il réplique comme s'il peut lire dans tes pensées. Sa remarque est assez pour te dérider, avant que tu ne lèves les yeux au ciel. Il n'a toutefois pas tort. "Je sais que c'est facile de m'aimer," commences-tu en rigolant, recevant un coup sur l'épaule de la part de Lincoln, "mais je dois avouer qu'après vous en avoir fait baver comme ça, ça me surprend," que tu conclues, soudainement plus modeste. Tu as juste à fermer les yeux pour te souvenir, pour te voir au fond du gouffre. Trop cerné, pâle comme la mort, les bras ravagés, piqués, ton constant désir de high. Chaque fois que tu perds le cap, chaque fois que tu sombres dans l'instabilité, chaque fois que t'étais en manque. T'as été un monstre, jeune, et on aurait pu penser que t'irais jamais nulle part. Une chance que t'as eu les Lincoln pour te supporter, surtout ton frère de sang. Avec lui, tu n'as pas eu besoin d'être parfait, il ne t'as jamais regardé avec de la déception dans les yeux. Ou presque. Les Ziovati, les gens avec qui tu partages ton hémoglobine, t'aimerais les rendre fiers. T'aimerais qu'il puisse te regarder en se disant que malgré les abus que t'as subi quand t'étais petit, tu as réussi à devenir quelqu'un. "C'est parce qu'on sait que tu en vaux la peine," que Lincoln répond d'un ton si doux que tu n'as pas d'autre choix que de lever les yeux vers lui. Il est plus proche de toi, tu ne l'as pas vu s'avancer autant. T'as le réflexe de reculer, mais il t'arrête en attrapant ta nuque. "Qu'est-ce que tu fais?" demandes-tu, la voix paniquée, le cœur battant si fort dans ta poitrine que le vomir ne serait pas une surprise. Il répond, continue d'avancer, et tu restes paralysé. Jusqu'à ce qu'il commence à t'embrasser, jusqu'à ce que tu goûtes -enfin- à ses lèvres roses, tu ne crois pas à ce qui va se passer. Du plus loin que tu puisses te souvenir, t'as toujours eu le béguin pour lui. S'affirmant hétéro, tu t'es entêté à ignorer tes sentiments, qui te frappent plus fort qu'un raz-de-marée. C'est passionné, limite maladroit et agressif, preuve d'une envie trop longtemps refoulé. Et aussi brusquement que ça a commencé, tu brises l'étreinte et te lèves de ta chaise, le regard un peu fou. "On ne peut pas faire ça," est la seule chose qui sort de ta bouche, avant que tu ne portes tes doigts à tes lèvres rouges. Lincoln baisse un instant les yeux, tu vois bien qu'il tente de cacher sa déception, sa tristesse. Tu fronces les sourcils de surprise. "Pourquoi pas? Tu sais autant que moi qu'on serait parfait l'un pour l'autre. Nous le sommes déjà," qu'il réplique en se levant à son tour. Mais à chaque pas qu'il prend vers toi, tu en fais un vers l'arrière, tenant à garder une distance entre vous. "Ça, c'est différent. On ne peut pas, on pourra jamais. Ça va tout gâcher, je vais tout gâcher, et tu le sais." Le reste du souvenir est flou, tu te souviens de l'air désemparé de Lincoln, avant qu'il finisse par partir. Tu te souviens de quelques larmes qui ont glissés sur tes joues. Sauf que mieux comme ça, l'amour et toi, ça ne que se terminer en échec, à chaque fois. Vous n'avez pas reparlés de cette soirée, vous n'avez pas l'intention de le faire. Enfin, tu. Lui, lui on dirait à nouveau que quelque chose le dérange. Tu le vois dans ses yeux, et tu essaie de l'ignorer. Sauf qu'il n'a pas l'intention de s'en aller nulle part, comme ta fausse copine Riley. Tout ça, ça commence à être trop pour toi.