Voyage à Venise | ft. Kairon

voyage à venise,
ft. kairon a. reynolds

Quand je panique la mécanique de mon cœur déraille au point que je me prends pour une locomotive à vapeur dont les roues décollent dans les virages. Je voyage sur les rails de ma propre peur. De quoi ai-je peur ? De toi, enfin de moi sans toi.

« Vous avez gagné un voyage d'une semaine en Italie, pour le célébrer le festival de Venise. » Je me souviens parfaitement de ma réaction après avoir lu ces quelques mots ; mon cœur a palpité un peu trop fort dans ma poitrine pendant des secondes qui m'ont semblé être des heures. J'ai regardé fixement devant moi, la télévision éteinte, sans pouvoir avoir une véritable réaction. Ma voix à tremblé quand j'ai demandé à la personne à l'autre bout du téléphone ce qui était en train de se passer. J'ai senti ma main trembler, j'avais trop peur d'apprendre que c'était une blague, que la personne à l'autre bout du téléphone se moquait de moi. Car, même si je n'y croyais pas, j'avais tout de même envie de me dire que c'était vrai, que j'avais gagné un voyage. J'avais donc eu énormément de mal à croire que cela pouvait bien être vrai. Ces quelques mots m'avaient laissé inerte sur le canapé du salon où je me trouvais lorsque j'ai reçu cet appel. Je n'ai jamais gagné à un seul jeu de toute ma vie ; que ce soit les tickets à gratter ou les tirages au sort ; alors même si j'avais gagné un porte-clef, je n'y aurais pas cru. Et puis, gagné un voyage dans un pays européen, c'était beaucoup trop gros, beaucoup trop gros pour que ça puisse être réaliste. Je n'ai même pas les moyens de m'offrir un voyage au Canada avec Hailey alors que ce pays se trouve sur le même continent que nous ! Puis, j'ai de nouveau entendu la voix de la femme à l'autre bout du téléphone qui m'assura que je venais de gagner un voyage en dehors de notre continent et que j'allais recevoir un mail pour me donner toutes les modalités du voyage. Lorsque j'ai raccroché, je me suis précipité sur mon petit ordinateur et j'avais bien reçu un message. Sur l'annonce, ils disaient que le voyage était pour deux personnes, alors j'avais pour intention de partir avec Hailey à Venise, mais je me suis vite rendu compte que cela allait être compliqué de voyager avec ma princesse qui n'a pas encore trois ans et n'a pas de passeport.

J'avais longuement hésité sur la personne à inviter ; je ne pouvais pas partir seule et je ne pouvais pas prendre ma princesse avec moi. Alors, j'avais fini par demander à Kairon. Quelque chose voulait me retenir de ne pas le faire, mais finalement, j'avais pris mon courage à deux mains. Je ne pouvais pas proposer à des amis de Fairwalk, on ne s'était pas vu depuis trop longtemps et mon frère était dans l'incapacité de se déplacer. On avait finalement convenu qu'il garderait sa nièce. Mais, je me sens toujours mal de laisser ma princesse Hailey à mon frère alors que je pars dans un autre pays pour voyager.
Je n'ai pas pu retenir mes larmes quand j'ai laissé Hailey à Thomas. Elle, était apparemment toute contente de passer du temps avec son oncle ; elle a dit au revoir à son père, elle m'a fait un câlin, un bisou sur la joue, je lui ai promis que je l'appellerai tous les jours pour avoir de ses nouvelles, je lui ai ensuite fait promettre d'être sage et d'obéir à son tonton, avant qu'elle ne se précipiter dans l'appartement pour jouer avec ses poupées. Donc oui, j'ai pleuré, parce que ma fille allait me manquer, parce que je me sentais coupable, et surtout parce que c'était la première que je pars aussi loin et aussi longtemps d'elle. J'ai eu peu l'impression de laisser tomber mon rôle de mère.

Quelques heures plus tard, nous étions dans l'aéroport. Le voyage a été long, mais j'ai dormi la majeure partie du travail pour ne pas penser à ma princesse que j'ai laissée et pour ne pas penser au garçon qui se trouvait juste à côté de moi. J'espère que ce voyage nous permettra de nous rapprocher d'une certaine manière. Je sais que je ne dois rien attendre entre nous. Mais, nous pourrions être plus proches ? Surtout que maintenant Hailey sait qui est son papa et qu'ils peuvent commencer à développer une vrai relation père/fille.

- Oh mon dieu, nous sommes en Italie. je ne peux me retenir de souffler en tournant sur moi même, une valise à la main. J'arrive à peine à y croire... Tu te rends compte ? On est en Italie, Kairon ! Je m'écris presque.

C'est vrai, je suis totalement subjuguée par le décor qui se trouve autour de nous et nous sommes à peine sortis de l'aéroport. Je crois que tout est devenus plus beau rien qu'à savoir que nous sommes dans un autre pays. Nous allons devoir prendre un taxi jusque notre hôtel pour déposer nos valises avant de pouvoir commencer à visiter la ville. Je suis impatiente de tout découvrir ; les monuments, le carnaval, les restaurants typiques italiens, les musés d'Art... Il y avait tellement de choses à voir et nous n'avions qu'une semaine ! C'était tellement excitant ! Mais surtout : je suis ici avec Kairon et je n'ai aucune idée de ce qu'il va se passer. Je veux dire, c'est tellement étrange de se retrouver avec lui dans un pays étranger, dans le même hôtel. Nous allons surement passer tout notre temps ensemble et je dois réussir à faire taire mon cœur qui bat un peu trop fort dans ma poitrine. J'ai presque envie de lui sauter au cou, mais je me retiens pour me contenir.

- Un taxi doit nous attendre, tu as l'adresse de l'hôtel ? Je lui demande dans un sourire. J'avais préféré lui laissé la garde des papiers importants pour le voyage, j'avais tellement peur de les oublier, que je préférai ne pas m'en occuper. Ah regarde, il y en a un là-bas ! Je dis excitée en voyant un taxi à proximité.

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If we burn, you burn with us

I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.

Amarya & Kairon Voyage à Venise | ft. Kairon 1024245313

Je ne peux pas dire le comment du pourquoi, mais à l'annonce de Amarya, cela m'a surpris quand elle me signal qu'elle a gagnée un voyage à Venise, pour deux. C'est rare qu'elle gagne dans les jeux, quand nous étions ensemble, elle a jouée à plusieurs jeux à gratter et autres, jamais elle a gagné quelque chose, comme quoi, c'est son jour de chance. Mais, ce qui m'étonne plus est qu'elle me demande de l'accompagné dans ce voyage, bien que cela me fais chaud au cœur, je ne suis pas rassuré pour Hailey. Thomas est mon meilleur ami et l'oncle de notre petite, heureusement que je le connais et que j'ai confiance en lui, sinon j'aurais été mal de savoir que ma fille soit avec un inconnu, que tu le connais ou non. On a donc chacun de son côté fais ses valises pour les quelques jours qu'on passera ensemble, me dire que je vais passé du temps avec mon âme sœur, la seule femme que j'ai tant aimé et surtout que mon cœur lui appartient, fait de moi l'homme le plus heureux, mais le plus anxieux également. Je ne sais pas du tout comment va tout se dérouler, mais seul le temps nous le dira. Une fois prêt, je descend ou que je prend ma douce petite fille contre moi ou que je la sers doucement en lui embrassant le front en lui rappelant d'être une gentille fille avec son tonton ou qu'elle opine avant de m'embrasser sur la joue en serrant son doudou, puis je donne une légère accolade a ton frère en discutant un court moment avec en lui disant de prendre soin d'elle, qu'il peut nous joindre à tout moment si jamais urgence ou autre. Je sais qu'il prendra soin d'elle, il a toujours été mature , malgré ses conneries de jeunesse, tout comme moi. Nous sommes quasiment pareil, c'est surement pour cette raison que c'était le seule meilleur ami que j'avais et toujours aussi proche, malgré le mensonge qu'il m'a caché, mais comme il le dit si bien, je l'ai mérité en cachant le fait qu'on rester en contact. Je soupire doucement avant de quitter la maison en donnant le double de clefs si jamais, et je nous amène vers l'aéroport.

Durant le trajet, je te regarde dormir la plupart du temps avec un léger sourire sur les lippes, je sais que cela doit être une sacré épreuve pour toi en laissant notre petite ange avec son oncle pour profiter sagement du voyage, après si on n'avais plus de temps, j'aurais tout fais pour qu'on puisse la prendre avec nous. Le prochain voyage, je ferais en sorte qu'elle soit avec nous et qu'on profite des moments ainsi, même si nous sommes plus en couple. Cela nous empêche pas de s'entendre, surtout que nous avons un enfant a élever ensemble, nous avons chacun son rôle à jouer. Le premier et de me faire pardonner de ce que j'ai pu te laisser subir en mon absence. Un fois que nous arrivons en Italie, je voulais te réveiller, mais tu me devances ou que je ris légèrement en enlevant ma ceinture.

« Tu aimes tant ce pays ? C'est un très jolie pays, je suis heureux que tu puisses en profiter. » Dis-je en souriant finement en ta direction.

Dehors, je marche en tirant ma valise vers l'entrée en te scrutant attendris, te voir ainsi... C'est un vrai bonheur, tu as la joie de vivre. Une semaine avec toi ? Une joie. Je pense en profiter comme il se doit, c'est une opportunité pour nous de voir ce qui peux se passer entre nous, soit avancer et essayer de se pardonner, soit alors de rester tel qu'on est, simplement le juste milieu pour élever Hailey, dans une bonne entente et rien de plus. Je finis alors par passer une main sur mes boucles en regardant autour de moi, car mine de rien, c'est aussi une première pour moi de quitter l'Amérique, j'ai souvent fais des voyages, mais que dans les USA. Je ne suis jamais partis des frontières, et j'suis juste heureux de le faire en ta compagnie. Suite à tes dires, je lève les yeux vers toi avant de te sourire finement en sortant les papiers de ma pochette avant de te faire montrer.

« Bien sur, je ne suis pas maladroit, allons-y. Il ne va pas nous attendre si on ne se dépêche pas. » Fis-je en souriant avant de passer une main sur le bas de ton reins pour nous faire avancer, il me fallait qu'une valise moyenne pour voyager, j'ai besoin que du strict nécessaire, j'dors souvent en boxer ou qu'en pantalon, donc plus de place, génial, non ? J'ouvre la porte et prend ta valise des mains et les mets dans le coffre en venant te rejoindre. Je salue le chauffer en donnant l'adresse de l'hôtel ou que le trajet se fait au calme, même si je vois que tu es bien excitée, je souris doucement.

Je paie le chauffer avant de sortir et de récupérer nos affaires en me dirigeant vers l'entrée ou que je demande notre chambre, je prend la clef. Nous finissons dans la chambre que nous allons devoir partager, ce n'est pas moi que cela va déranger, mais de ton côté, je ne sais pas. Au pire, je prendrais le canapé, pour une semaine, ce n'est pas le soucis. Je pose les valise aux milieux de la pièce et me prend une bouteille d'eau et une pour toi, et viens à toi en tendant alors la bouteille.

« On va se faire un tour de la ville, vu qu'il fait pas encore nuit, on mangera dehors, par la même occasion. » Demande en te regardant alors simplement.

Grey WIND.

voyage à venise,
ft. kairon a. reynolds

Quand je panique la mécanique de mon cœur déraille au point que je me prends pour une locomotive à vapeur dont les roues décollent dans les virages. Je voyage sur les rails de ma propre peur. De quoi ai-je peur ? De toi, enfin de moi sans toi.

Finalement, je suis vraiment heureuse d'avoir proposé ce voyage à Kairon. Je veux dire, il est et a toujours été le seul homme que j'ai aimé. Il a complètement empoisonné mon coeur, pourtant, je sais que je dois me convaincre qu'il est passé à autre chose, qu'il m'a complètement oublié, mais une partie de moi n'arrive pas à tourner la page. Non ! Il faut que je pense à Hailey ! Je ne dois pas tout faire foirer entre nous et être égoïste. Nous devons élever ma princesse ensemble et si je commence à faire n'importe quoi qu'est-ce qu'il se passerait ? Non, je ne veux pas risquer de faire une bêtise. Il faut que je me convainque : il ne m'aime plus.

- Tu aimes tant ce pays ? C'est un très jolie pays, je suis heureux que tu puisses en profiter.
- J'ai toujours voulu voyager ! Le seul que je n'ai jamais fais c'était avec mes parents et mon frère quand nous étions partis rendre visite à nos grands parents... Je devrais avoir dix ans ? Je réponds dans un sourire en regardant partout autour de nous.

Je souris en repensant à mes seuls vacances en dehors de Miami. Nous nous étions retrouvés au bord d'un lac pendant deux semaine avec mes parents et Thomas pour rendre visite à mes grands parents maternels. C'était la première et la dernière fois que je quittai Miami, les années suivantes, mes grands parents venaient eux-même nous rendre visite, jusqu'à ce qu'ils ne puissent plus. Ce qui m'a le plus marqué pendant ces vacances loin de la ville que je connaissais si bien, c'était une après-midi que j'avais passé avec Thomas au bord du lac. Si je me souviens bien, il faisait chaud et il n'y avait pas de nuages qui décoraient le ciel. Nous jouions tous les deux avec de grands morceau de bois. Nous nous battions comme si nous étions des chevaliers. J'étais en mauvaise position lorsque j'ai soudainement donné un cou fort avec mon bâton sur Thomas. Il a vacillé et il est tombé en arrière dans le lac qui se trouvait à côté de la maison de mes grands-parents. J'ai crié tellement fort que mes parents sont arrivés en courant et quand ils ont vu Thomas entrain de nager dans l'eau, ils m'ont regardé de manière curieuse. Plusieurs minutes plus tard, j'étais moi aussi dans l'eau après que mon père m'ai jeté dans le lac. Heureusement que ce n'était qu'un petit lac non pollué !

- Bien sur, je ne suis pas maladroit, allons-y. Il ne va pas nous attendre si on ne se dépêche pas.
- Allons-y alors !

Je suis tellement enthousiaste pour ce voyage. Je ne sais pas. Tous me semblent si ... Incroyable ? J'empoigne mes deux grosses valises et les traînes derrière moi jusqu'au taxi. Je suis incapable de partir en n'emportant que le strict minimum. Comme je ne savais pas ce dont j'allais avoir besoin, j'ai préféré prendre de tout ; des pantalons, des shorts, des t-shirt et j'avais même pris une robe de soirée qui traînait dans mes affaires à Miami que j'avais ramené dans mes affaires lorsque je me suis "installée" chez Kairon. Je l'ai acheté il y a deux ans pour l'anniversaire de Thomas et je l'aimais beaucoup alors je la garde toujours avec moi au cas où une occasion se présenterait. Malheureusement, depuis mon arrivée à Fairwalk je n'avais pas eu le temps de la mettre une seule fois. Peut-être que pour le carnaval cela changera. Une fois dans le taxi, je laisse Kairon donner l'adresse au taxi, tendis que je sors le téléphone de ma poche pour envoyer un message à Thomas et l'avertir que nous sommes bien arrivés en Italie.

Nous arrivons rapidement à l'hôtel. Il est tellement immense ! J'ai fixé le paysage pendant tout le voyage et je dois dire que L'Italie est vraiment un pays magnifique ! Je n'ai pas pu m'empêcher d'être émerveillée par chaque rue et chaque monument que nous pouvions apercevoir. Mon téléphone en mains, je prenais tout un tas de photos et maintenant nous sommes dans la chambre. Elle est simple, mais jolie et je pense que c'est un bon endroit pour dormir pendant une semaine. J'ai rapidement remarqué que nous n'avons qu'un lit double. Cela ne me dérange pas en soit, je veux dire... Nous avons déjà dormis tous les deux dans le passé et ce n'est pas quelque chose qui me dérangerait... Mon cœur gueule que je l'aime à tout bout de champ alors pourquoi je me priverai de dormir avec lui ? Je crois que la réponse est claire dans ma tête : je ne souhaite pas m'en priver. Mais je suppose que s'il ne le veut pas, nous pourrons nous partager le lit et le canapé chacun notre tour. Je ne pourrais pas le laisser dormir sur le canapé pendant que je dors dans un lit et mon dos ne supportera pas une semaine dans un canapé.

- On va se faire un tour de la ville, vu qu'il fait pas encore nuit, on mangera dehors, par la même occasion.
- Oh oui ! Très bonne idée ! Je souris grandement et j'attrape une veste plus chaude après avoir ouvert ma valise la plus grosse. Surtout que comme on nous paye tous le voyage, nous pourrons allez au restaurant tous les jours, si tu le souhaite ![/b][/color] Je marque une courte pause en attrapant mon téléphone. Mais avant, une photo souvenir !

Je suis tellement de bonne humeur que je pourrais faire tout et n'importe quoi. Je pourrais même me mettre à danser soudainement, je pourrais faire n'importe quoi. Mais là, prendre une photo souvenir de Kairon dans notre appartement me semble être une bonne idée. Je pointe la caméra dans sa direction, ma veste dans l'autre main et j'attends qu'il lance un sourire en direction de la caméra de mon téléphone.

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